Dans le développement informatique sur mesure, il y a la dimension visible du projet – l’interface utilisateur, les fonctionnalités, le design – et la dimension structurelle : l’architecture, la qualité du code et la structure de la base de données.
Pour un DSI ou un dirigeant, le risque majeur n’est pas que le logiciel ne fonctionne pas le jour de la livraison. Le vrai risque surgit après la livraison : c’est de réceptionner une solution qui fonctionne aujourd’hui, mais qui deviendra impossible à maintenir dans deux ans, qui s’effondrera sous la charge de votre croissance ou, pire, qui se révélera être une passoire de sécurité.
Comment s’assurer que l’investissement d’aujourd’hui ne se transforme pas en dette technique demain ? Voici les 3 piliers techniques que vous devez auditer pour valider la robustesse de votre futur outil.
1. La qualité du code : exigez la « maintenabilité » avant la fonctionnalité
Un logiciel qui « marche » ne suffit pas. Si le code source est obscur ou désorganisé (le redouté « code spaghetti »), la moindre demande d’évolution se transforme en chantier coûteux et risqué.
Pour éviter cet écueil, votre partenaire doit adopter une approche industrielle du développement :
Le respect des standards
Que ce soit en environnement Web (Symfony/PHP) ou applicatif (WinDev), le respect des normes de codage (comme les PSR) est fondamental. C’est la seule garantie qu’une équipe tierce pourra reprendre ou faire évoluer le projet sans devoir tout réécrire.
La documentation vivante
Évitez les volumineux dossiers de documentation. La documentation technique doit être intégrée au code et aux API (via des outils comme Swagger, par exemple), pour rester toujours à jour.
L’intégration continue
Demandez si des tests automatisés sont mis en place. Chaque nouvelle ligne de code doit passer une batterie de tests pour s’assurer qu’elle ne « casse » pas une fonctionnalité existante.
Cette rigueur est indispensable, particulièrement pour une solution ERP entièrement personnalisée. Véritable colonne vertébrale de votre entreprise, cet outil central ne tolère aucune régression technique qui pourrait paralyser votre chaîne logistique ou votre facturation.
2. La sécurité : le principe du « Security by Design »
La sécurité ne s’ajoute pas comme une couche de peinture, à la fin du projet. Elle doit être native, pensée dès la conception de l’architecture.
Au-delà de la conformité RGPD, qui est le minimum syndical, vérifiez que votre prestataire adopte une stratégie de défense en profondeur :
La gestion des droits
Comment sont gérées les permissions (ACL) ? Sont-elles assez fines pour cloisonner les données sensibles ?
La protection contre les failles courantes
Votre prestataire maîtrise-t-il le Top 10 OWASP (injections SQL, failles XSS…) ?
Une expertise dédiée
La cybersécurité est un métier à part entière. Chez Groupe Diagram, nous ne nous limitons pas aux « bonnes pratiques » ; nous nous appuyons sur le savoir-faire de notre pôle expert en cybersécuritépour auditer et sécuriser nos architectures les plus critiques.
Dans le cadre d’un outil de gestion de la relation client (CRM), qui héberge votre fichier prospect et vos données stratégiques ? Cette « hygiène de sécurité » renforcée n’est pas une option : c’est une obligation vitale pour la pérennité de votre fonds de commerce.
3. L’évolutivité (scalabilité) : penser à l’entreprise de demain
Votre PME va grandir, vos processus vont se complexifier. Votre logiciel doit être capable d’absorber cette croissance sans nécessiter une refonte complète tous les trois ans.
C’est ici que l’architecture joue un rôle clé. Le logiciel est-il monolithique (un seul bloc géant difficile à bouger) ou modulaire ? Une architecture bien pensée permet d’ajouter des briques fonctionnelles ou de modifier un module spécifique sans impacter la stabilité du reste du système.
De même, la base de données est-elle optimisée pour gérer la volumétrie de demain ? C’est un enjeu majeur pour les systèmes de pilotage de la production (GPAO) qui traitent souvent des flux de données temps réel importants provenant des ateliers. Une requête mal optimisée peut passer inaperçue avec 1 000 articles, mais bloquer tout le système quand vous en aurez 100 000.
Le critère ultime : la réversibilité
C’est la question qui rassure tout responsable technique : « Si demain nous décidons d’internaliser le développement ou de changer de prestataire, est-ce possible ? »
La réponse doit être oui, sans hésitation. Cela implique deux choses :
- La propriété intellectuelle
Vous devez être contractuellement propriétaire des sources de votre application.
- L’usage de technologies reconnues
C’est la force de choisir des langages et frameworks pérennes, plutôt que des solutions « maison » obscures que seul le prestataire maîtrise.
Chez Groupe Diagram, nous concevons votre application métier spécifique avec cette philosophie de transparence totale : vous n’êtes pas captifs, vous êtes partenaires.
La fiabilité technique est le résultat d’une exigence architecturale. Ne jugez pas votre futur logiciel uniquement sur la beauté de ses maquettes. Auditez ses fondations.
C’est la condition sine qua non pour que votre outil informatique reste un actif valorisable pour votre entreprise, et non un centre de coûts.
Vous avez un projet de développement sur mesure qui nécessite robustesse et pérennité ?