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Votre prestataire informatique comprend-il vraiment votre métier ? 5 preuves à exiger avant de signer.

Le scénario catastrophe, tout dirigeant ou chef de projet le connaît. Investir des mois d’efforts et un budget conséquent dans un nouveau logiciel pour, au final, se rendre compte qu’il passe à côté de l’essentiel.
Les fonctionnalités sont bien là, cochées une par une dans le cahier des charges. Mais la logique, l’intelligence propre à votre métier, est absente.

La cause de cet échec ? Presque toujours la même : une mauvaise compréhension de vos processus par le prestataire.

Bien sûr, toutes les agences vous assureront qu’elles pratiquent « l’écoute active ». Mais comment distinguer la promesse marketing de la réalité du terrain ? Comment être certain que votre futur partenaire ne se contente pas d’acquiescer en réunion, mais qu’il a réellement saisi vos enjeux, vos contraintes et, surtout, les opportunités cachées dans votre fonctionnement ?

Oubliez la checklist classique. Ce guide vous donne 5 preuves tangibles à exiger pour évaluer concrètement le niveau de compréhension de votre partenaire.

1. La qualité de ses questions : le premier signal qui ne trompe pas

Un partenaire qui a vraiment compris ne dit pas « oui » à tout. Il questionne, il confronte, il va chercher les angles morts que vous-même n’aviez pas vus. Le meilleur indicateur de sa compétence n’est pas la qualité de ses réponses, mais la pertinence de ses questions.

Le test à faire lors des premiers échanges

Est-ce qu’il cherche à comprendre le « pourquoi » avant de se ruer sur le « comment » ?

  • Une mauvaise question : « De combien de champs avez-vous besoin dans ce formulaire ? »
  • Une excellente question : « Quel est l’objectif de ce formulaire ? Qui va l’utiliser au quotidien et quelle décision stratégique sera prise grâce aux informations qu’on y collecte ? »

Le signe d’un véritable expert, c’est sa curiosité. S’il vous interroge sur vos clients, sur la réalité de vos opérateurs sur le terrain ou sur les problèmes récurrents avec vos fournisseurs, il est sur la bonne voie. S’il ne parle que de technologie, c’est un signal d’alarme. Cette phase est cruciale, notamment dans la conception d’un logiciel de GPAO sur mesure, où chaque détail du flux de production est vital.

2. L’atelier de cadrage : un « crash test » de la collaboration

Un simple rendez-vous commercial ne suffit pas à cerner un projet complexe. La deuxième preuve à exiger est l’organisation d’un véritable atelier de travail (workshop) dédié au cadrage. Ce n’est pas une démo, c’est une séance de co-conception intensive.

Qui est présent ?

 Si le prestataire ne dépêche qu’un commercial, c’est insuffisant. La présence d’un chef de projet technique, voire d’un architecte logiciel, démontre que l’entreprise engage déjà ses cerveaux pour réfléchir à votre solution.

Les outils utilisés sont révélateurs

Est-ce qu’on se contente de prendre des notes sur un calepin ? Ou est-ce que l’équipe utilise des méthodologies précises pour cartographier vos processus, identifier les points de friction (les fameux pain points) et formaliser les parcours utilisateurs ? Un atelier réussi se termine pas seulement par une poignée de main, mais par un livrable clair qui formalise déjà les grands axes de votre projet.

3. La reformulation : votre métier mais avec ses mots

Exigez un document de spécifications fonctionnelles

Voici l’épreuve de vérité. L’agence doit être capable de reformuler l’intégralité de vos besoins avec ses propres mots, tout en conservant une justesse parfaite. La preuve ultime de cette compréhension est le document de spécifications fonctionnelles.

Le piège à éviter

Exigez que ce document soit rédigé en langage clair, compréhensible par vos équipes métier. Le piège absolu est le jargon technique utilisé comme écran de fumée. Si, pour décrire votre processus de vente, on vous parle uniquement de « modèle MVC » ou « d’appels API », méfiez-vous. Un bon partenaire parlera de « fiches clients« , de « cycles de validation » ou de « niveaux de stock« .

Ce document est le contrat de confiance entre vous. Chaque membre de votre équipe, du dirigeant à l’opérateur, doit pouvoir lire le chapitre qui le concerne et se dire : « Oui, c’est exactement ça. Ils ont compris. »
Cette étape de spécification est la fondation de tout projet réussi, qu’il s’agisse d’un CRM sur mesure ou d’un ERP complet.

4. Le prototype : du concret, pas seulement des promesses

Pour les fonctions clés de votre futur outil, les plus complexes ou les plus stratégiques, la discussion a ses limites. Il faut voir pour y croire. Demandez la réalisation d’un prototype cliquable (une maquette interactive) ou d’un POC (Proof of Concept) sur une brique essentielle.

L’intérêt est double

  • D’une part, cela prouve que le prestataire a non seulement compris la logique, mais qu’il sait déjà comment la transformer en une interface simple et un processus fluide.
  • D’autre part, cela vous permet, à vous et vos équipes, de vous projeter et de déceler très en amont les éventuelles fausses routes.

C’est un petit investissement qui prévient des erreurs de développement bien plus coûteuses à corriger une fois le code écrit.

5. La rencontre avec ceux qui vont « faire »

Vous échangez souvent avec un directeur de projet ou un commercial. Mais qui, concrètement, va passer des centaines d’heures à coder votre application ? La dernière preuve est humaine : demandez à rencontrer l’équipe de production.

Une courte discussion avec le développeur principal ou le lead technique vous en apprendra énormément. Leurs questions, plus pragmatiques, sont souvent très éclairantes. Leur capacité à dialoguer avec vous sur un cas d’usage précis est un excellent indicateur de la fluidité de la collaboration à venir.

Après tout, vous vous engagez pour des mois, parfois des années. La compétence technique est une chose, mais la qualité de la relation humaine est tout aussi fondamentale.

Le bon partenaire ne vend pas du code, il donne vie à votre vision

En fin de compte, choisir son agence de développement sur mesure, c’est un peu comme choisir un associé. La confiance ne se décrète pas sur la base d’une belle plaquette, elle se construit sur des garanties.

En suivant ces 5 étapes, vous ne vous contentez plus de croire votre prochain prestataire sur parole. Vous vérifiez activement sa capacité à intégrer votre ADN pour devenir le véritable prolongement technologique de votre expertise métier.

Chez Groupe Diagram, cette phase de compréhension en profondeur est le pilier de notre méthode. Nous ne développons pas des logiciels, nous construisons des solutions qui répondent à vos enjeux.

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